lundi 8 octobre 2018


Titre : Prisonnière du silence
Auteure : Myriam de Repentigny
Éditeur : Éditions de Mortagne
Collection : Tabou
Nombre de pages : 264
Année de sortie : 2016


Résumé

Je suis une adolescente normale. Du moins, je l’étais : quatorze ans, des parents séparés, trois meilleures amies, l’école… Jusqu’à ce jour. Celui où ma mère a rencontré Michel, son nouveau chum. Au début, leur histoire d’amour avait des airs de conte de fées. Mais rapidement, ma mère a commencé à changer. Elle est devenue secrète, ne s’habillait plus comme avant, se maquillait tout le temps (même pour faire le ménage !) et semblait toujours sur le qui-vive.

Méfiant, jaloux, contrôlant… Le prince charmant de ma mère était loin de ceux que j’avais connus dans les livres de mon enfance. Avec le temps, les insultes sont devenues des menaces, puis des gifles, et, pour finir, des coups. Ma mère ne sortait plus, elle mentait à ses amies, ne répondait plus au téléphone. Malgré ma peine et ma révolte, la loi du silence semblait plus forte que tout. Jusqu’à cette nuit terrible où j’ai enfin trouvé le courage d’appeler à l’aide…

La violence domestique ne blesse pas que ceux qui la subissent, mais aussi ceux qui en sont témoins, le plus souvent des enfants et des adolescents. On pourrait croire qu’en raison de la gravité de la situation et de la diversité des réseaux de communication, il est devenu facile de se confier, de dénoncer. Mais c’est sans compter la honte, la culpabilité et la peur qui transforment chaque jour davantage la maison familiale en prison.

Mon avis

Avant de faire ma critique à proprement parlé, je voudrais dire que j’ai lu ce livre pour le plaisir, en parallèle d’un de mes cours de technique en éducation spécialisée. J’étais curieuse de « voir » si j’étais capable de faire des liens avec ce que j’avais vu en classe dans le cadre d’un cours en violence. J’ai été surprise de voir la rapidité avec laquelle les liens se faisaient. 

Bien que l’histoire soit écrite du point de vue d’Éléonore (Léo), 15 ans, et non de sa mère, nous ne perdons pas le fait que c’est cette dernière qui est la cible première de cette violence de la part de son conjoint. Léo et sa sœur en sont les victimes collatérales puisqu’elles sont témoins de ce qu’inflige ce dernier à leur mère. Léo devient d’ailleurs une victime directe de la violence de Michel à certains moments du récit. 

Malgré le fait que le sujet soit lourd de prime abord, l’auteure a réussi, par sa plume, à le rendre plus léger si je peux m’exprimer ainsi. Le livre se lit facilement en deux jours ou moins pour les plus rapides puisqu’il est fluide, mais surtout, parce que nous voulons savoir ce qui va arriver aux personnages.

Bref, j’ai apprécié ce livre et je le recommande à tous ceux et celles qui voudraient le lire et en apprendre davantage sur la violence domestique sans à faire de grosses recherches lourdes. 

*Cette critique n'est pas de moi. Elle a été faite par Lee-Ann Champagne.*

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