mardi 30 octobre 2018

Titre : Light Years
Auteure : Kass Morgan
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 423
Année de sortie : 2018


Résumé

Vous rêvez de gloire, de batailles et d'honneurs militaires ? Commencez donc par connaître votre ennemi...

Bienvenue à l'Académie aérospatiale de Tétra, où viennent d'être admis pour la première fois des candidats issus des confins de la galaxie.

À des années-lumière de leurs planètes d'origine, Vesper, Arrann, Orèlia et Cormak portent chacun leur lot de terribles secrets, et s'engagent dans des amours interdites qui mettent en danger le fragile équilibre de l'Académie.

Et si la menace principale ne venait pas des redoutables Spectres, avec leur puissance de feu colossale, mais plutôt des cadets eux-mêmes ?

La nouvelle série événement de Kass Morgan, auteure de la saga best-seller Les 100.

Mon avis

Light Years est le dernier roman pour le Club des lecteurs R Canada ! Le résumé m’a énormément intriguée et j’ai commencé ma lecture avec enthousiaste. 

Dans ce roman, le système Tétra est en guerre contre les terribles Spectres. Pour les combattre, la flotte tétranne forme des cadets au sein de l’Académie. Pour la première fois dans l’histoire, des migrants de différentes planètes ont le droit de s’inscrire à l’Académie et c’est dans ce contexte que se déroule l’intrigue. Malheureusement, ces migrants ne sont pas très bien accueillis à l’Académie et ils sont la cible de discrimination et de racisme.

Ce roman est un bijou ! J'ai adoré l'univers de l'auteure. Cette dernière a bien mis en place son univers. À aucun moment, je n’ai trouvé qu’il manquait de détails pour tout bien comprendre. Des histoires dans l’espace, il y en a de plus en plus et j’avais un peu peur de lire du réchauffé. Sincèrement, ça n’a pas du tout été le cas ! L’univers est bien ficelé et original. 

Il est certain que les cadets et les officiers n’ont pas accès à toutes les informations. Dans les prochains tomes, nous allons sûrement nous rendre compte que la guerre entre le système Tétra et les Spectres cache peut-être plus de secrets que la population ne le croit. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais je sens que lorsque la vérité va éclater, nous allons sans doute être surpris. 

Les personnages sont intrigants et touchants. Ils ont tous des souffrances et des parcours différents. Le roman est écrit selon quatre points de vue, celui de Vesper, d’Arrann, d’Orèlia et de Cormak. J’ai apprécié chacun de ces personnages. Ils ont tous des caractères opposés et distincts. Ensemble, ils forment un quatuor impressionnant et je n’aimerais pas devoir me mesurer à eux dans l’espace. J'avais tellement hâte de découvrir ce qui allait leur arriver !

Je pense que c'est une série qui a un énorme potentiel. J’ai complètement été charmé par ce premier tome et il me tarde de lire la suite ! 

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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lundi 29 octobre 2018

Titre : La tête sous l'eau
Auteur : Olivier Adam
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 218
Année de sortie : 2018


Résumé

Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte. 

Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier : « On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. »

Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour parmi nous mais on n’en avait pas terminé.

Vingt ans après "Je vais bien, ne t’en fais pas", Olivier Adam nous plonge à nouveau "La tête sous l’eau".

Mon avis

Dans ce roman, on suit le parcours d’une famille qui a vécu un drame. Léa a disparu et sa famille ne vit plus. Les émotions ressenties par les proches de Léa sont très bien décrites. L’auteur illustre avec justesse la détresse et l’impuissance de cette famille.

Lorsque Léa revient à la maison, sa famille croit que leur calvaire est fini. Ses parents et son frère espèrent que leurs vies vont pouvoir reprendre, mais ce qu’a vécu Léa lui a laissé des traces. Cette dernière fait des cauchemars et elle ne souhaite pas partager ce qu’elle a subi avec sa famille. Ses proches se sentent donc une nouvelle fois impuissants.

Le roman est écrit selon deux points de vue, celui de Léa et celui de son frère Antoine. J’ai trouvé cela intéressant parce que cela nous permet de mieux comprendre le drame de cette famille.

L’auteur exprime bien comment une famille peut cesser d’exister lorsqu’un de ses membres est disparu. Pour les parents de Léa et son frère, leur monde a cessé de fonctionner lorsqu’elle a disparu, mais la vie continue malgré tout. Les gens autour d’eux continuer de rire, de travailler, de faire des sorties et plus encore, alors que pour eux plus rien n’a de sens. Comment continuer à vivre lorsque l’on ne sait pas ce qu’il advient d’une personne très importante pour nous ?

Le titre est très révélateur de ce que vit la famille de Léa. Ses parents et son frère ont l’impression de se noyer, de suffoquer et de ne pas être capables de sortir leurs têtes de l’eau depuis que Léa a disparu. 

La tête sous l’eau est un roman bien écrit, poignant, mais un peu difficile à lire par moment. Ce qu’a vécu Léa n’est pas facile à lire. Je suis contente d’avoir lu ce roman, mais ce n’est pas nécessairement un coup de cœur pour moi.

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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vendredi 12 octobre 2018

Résultats de recherche d'images pour « orange tome 2 »Titre : Orange - Tome 2
Auteure : Yui Tokiumi selon l'oeuvre de Ichigo Takano
Éditeurs : Akata et Nisha Éditions
Collection : So Shojo
Nombre de pages : 256
Année de sortie : 2017


Résumé

Naho ne peut se résoudre à imaginer un futur dans lequel Kakeru ne serait plus de ce monde. Aussi, la jeune lycéenne réussit à prendre sur elle, et à suivre les recommandations inscrites sur la lettre qu'elle a reçue. Pourtant, un jour, elle réalise que les évènements commencent déjà à différer de ceux qui lui avait été prédit. Mais alors qu'elle se sent incapable d'en faire plus, son ami Suwa lui fait une étonnante révélation !

Mon avis

J’avais beaucoup aimé le tome 1 de cette série, mais j’ai encore plus aimé cette suite ! Alors que dans le premier tome, je trouvais que Naho manquait de confiance en elle, ce personnage évolue beaucoup dans le tome 2.  Alors que Naho se laissait marchait sur les pieds dans le premier tome, elle ose maintenant se défendre lorsqu’elle se fait embêter et j’ai aimé cela. Naho se sent impuissante, mais elle tente de poser des actions pour ne pas avoir de regrets. J’ai trouvé que l’auteure faisait bien ressortir l’impuissance que l’on peut ressentir face aux malheurs que vivent nos proches avec le personnage de Naho. 

J’ai trouvé assez rigolote les magouilles de Suwa, Azu, Hagita et Taka qui tentent de faire rapprocher Naho et Kakeru. Ces six personnages ont tous des personnalités différentes, mais ils forment une belle équipe. 

On en apprend davantage dans ce roman sur le passé de Kakeru et cela nous permet de comprendre la douleur qu’il a ressenti face aux épreuves qu’il a vécues. Petit à petit, Kakeru se confie à ces amis et cela nous permet de constater le caractère torturé de ce dernier.

Je l’avais mentionné dans mon avis sur le tome 1, mais j’aime encore tout autant le personnage de Suwa. Ce dernier est toujours prêt à soutenir ses amis et sa personnalité enthousiaste est un bonus à cette série.

Je recommande donc la lecture de ce deuxième tome que j’ai adoré !

lundi 8 octobre 2018


Titre : Prisonnière du silence
Auteure : Myriam de Repentigny
Éditeur : Éditions de Mortagne
Collection : Tabou
Nombre de pages : 264
Année de sortie : 2016


Résumé

Je suis une adolescente normale. Du moins, je l’étais : quatorze ans, des parents séparés, trois meilleures amies, l’école… Jusqu’à ce jour. Celui où ma mère a rencontré Michel, son nouveau chum. Au début, leur histoire d’amour avait des airs de conte de fées. Mais rapidement, ma mère a commencé à changer. Elle est devenue secrète, ne s’habillait plus comme avant, se maquillait tout le temps (même pour faire le ménage !) et semblait toujours sur le qui-vive.

Méfiant, jaloux, contrôlant… Le prince charmant de ma mère était loin de ceux que j’avais connus dans les livres de mon enfance. Avec le temps, les insultes sont devenues des menaces, puis des gifles, et, pour finir, des coups. Ma mère ne sortait plus, elle mentait à ses amies, ne répondait plus au téléphone. Malgré ma peine et ma révolte, la loi du silence semblait plus forte que tout. Jusqu’à cette nuit terrible où j’ai enfin trouvé le courage d’appeler à l’aide…

La violence domestique ne blesse pas que ceux qui la subissent, mais aussi ceux qui en sont témoins, le plus souvent des enfants et des adolescents. On pourrait croire qu’en raison de la gravité de la situation et de la diversité des réseaux de communication, il est devenu facile de se confier, de dénoncer. Mais c’est sans compter la honte, la culpabilité et la peur qui transforment chaque jour davantage la maison familiale en prison.

Mon avis

Avant de faire ma critique à proprement parlé, je voudrais dire que j’ai lu ce livre pour le plaisir, en parallèle d’un de mes cours de technique en éducation spécialisée. J’étais curieuse de « voir » si j’étais capable de faire des liens avec ce que j’avais vu en classe dans le cadre d’un cours en violence. J’ai été surprise de voir la rapidité avec laquelle les liens se faisaient. 

Bien que l’histoire soit écrite du point de vue d’Éléonore (Léo), 15 ans, et non de sa mère, nous ne perdons pas le fait que c’est cette dernière qui est la cible première de cette violence de la part de son conjoint. Léo et sa sœur en sont les victimes collatérales puisqu’elles sont témoins de ce qu’inflige ce dernier à leur mère. Léo devient d’ailleurs une victime directe de la violence de Michel à certains moments du récit. 

Malgré le fait que le sujet soit lourd de prime abord, l’auteure a réussi, par sa plume, à le rendre plus léger si je peux m’exprimer ainsi. Le livre se lit facilement en deux jours ou moins pour les plus rapides puisqu’il est fluide, mais surtout, parce que nous voulons savoir ce qui va arriver aux personnages.

Bref, j’ai apprécié ce livre et je le recommande à tous ceux et celles qui voudraient le lire et en apprendre davantage sur la violence domestique sans à faire de grosses recherches lourdes. 

*Cette critique n'est pas de moi. Elle a été faite par Lee-Ann Champagne.*

mardi 2 octobre 2018

Titre : Charisma
Auteure : Jeanne Ryan
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 389
Année de sortie : 2018


Résumé

Prêt(e) à tout pour devenir populaire ?

Aislyn est d'une timidité maladive : impossible pour elle de prendre la parole en public, et c'est encore pire quand il s'agit de discuter avec un garçon...

Alors quand on lui propose du Charisma, drogue de thérapie génique supposée la guérir, elle n'hésite pas bien longtemps. Du jour au lendemain, la voilà devenue charmante et populaire.

Mais Aislyn n'est pas la seule à avoir subi l'injection, et il s'avère que ce traitement miracle a de terribles effets secondaires...

Par l'auteure d'Addict, le roman à l'origine du film Nerve.

Mon avis

J’avais beaucoup aimé le film Nerve tiré du roman Addict de Jeanne Ryan, alors j’ai commencé son nouveau livre avec enthousiasme.  

Le thème du roman, la thérapie génique, est très original. Je n’avais jamais lu de roman avec ce thème et cela m’a beaucoup intriguée. Bien qu’il y ait eu des passages plus « scientifiques », je n’ai pas trouvé ceux-ci ennuyants, car l’auteure expliquait bien ces passages pour permettre aux lecteurs de tout bien comprendre. 

Aislyn est d’une timidité maladive, ce qui l’empêche de bien fonctionner au quotidien. Elle n’arrive pas à faire ce qu’elle désire et elle souffre de sa situation. Alors, lorsqu’elle se voit offrir du Charisma, une injection lui permettant de vaincre sa timidité, elle accepte presque sans hésiter. Mais, derrière les côtés miracles du Charisma se cachent des conséquences désastreuses.

Il y a beaucoup de matière à réflexion derrière cette histoire. La science progresse continuellement, mais où sont les limites ? Jusqu’à quel point est-ce correct de changer la personnalité d’une personne ? Derrière chaque nouvelle avancée, il y a des revers négatifs. C’est à chaque personne de se forger son opinion sur ce qui est bien ou mal. 

Bien que le roman est un peu lent à démarrer, plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais hâte de découvrir ce qui allait se passer. L’histoire est pleine de suspense et la plume de l’auteure est agréable. Je conseille donc la lecture de ce roman !  

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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samedi 8 septembre 2018

Titre : Et ils meurent tous les deux à la fin
Auteur : Adam Silvera
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 406
Année de sortie : 2018


Résumé


" Nous sommes au regret de vous informer que vous allez être frappé par une mort prématurée dans les prochaines vingt-quatre heures. Toute l'équipe de Death-Cast est sincèrement désolée de vous perdre. Vivez pleinement cette journée, ok ? "

Le 5 septembre, un peu après minuit, Mateo et Rufus reçoivent chacun le funeste appel. Ils ne se connaissent pas, mais cherchent tous deux à se faire un nouvel ami en ce jour final. Heureusement, il existe aussi une appli pour ça, Le Dernier Ami. Grâce à elle, Rufus et Mateo vont se rencontrer pour une ultime grande aventure : vivre toute une vie en une seule journée.

Mon avis

Pour dire vrai, j’avais une certaine crainte en commençant ma lecture de ce roman. Il est évident (c’est écrit dans le titre) que les deux personnages principaux meurent à la fin. Je me suis dit que 400 pages pour une seule journée allaient peut-être amener des longueurs. J’ai été heureuse de constater que ce n’était pas le cas grâce au style d’écriture fluide de l’auteur.

Les personnages sont attachants et vrais. J’ai adoré le duo de Mateo et Rufus. Ces derniers ont, chacun à leur façon, un passé triste et des démons. Pour leur dernière journée, ils vont se lier rapidement d’amitié. En une journée, ils ne vont pas changer le monde, mais ils vont profiter de celle-ci pour faire des choses qu’ils souhaitent accomplir. Mateo et Rufus vont se confier l’un à l’autre et ils vont surmonter certaines de leurs peurs. 

J’ai été énormément touché par ce roman. L’auteur y montre à quel point il est important de profiter pleinement de notre vie. Bien sûr, Mateo et Rufus vont tenter de profiter au maximum de leur journée pour ne pas avoir trop de regrets, mais cette manière de penser est applicable à chaque jour que nous vivons. 

Ce roman m’a beaucoup fait réfléchir. Je me suis demandé, lors de ma lecture, s’il y avait une façon de vivre notre vie sans avoir trop de regrets. Il y a tellement de choses que nous n’osons pas faire pour toutes sortes de raisons futiles. La peur de décevoir, la peur de se faire juger ou la peur de s’assumer pleinement pour ce que nous sommes. 

Je recommande grandement la lecture de ce roman, car l’histoire de Mateo et Rufus ne peut laisser personne indifférent.

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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mardi 26 juin 2018

Titre : Big Bones
Auteure : Laura Dockrill
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 493
Année de sortie : 2018


Résumé


Salut, moi, c’est Bluebelle, alias BB, alias Big Bones, rapport à mes « gros os ». J’ai seize ans, je suis une gourmande, et je ne m’en cache pas. En même temps, ce serait un peu difficile à dissimuler, vu mes rondeurs…

Seul souci, après une crise d’asthme, maman m’a emmenée chez un médecin qui m’a OBLIGÉE à tenir un journal de ce que je mange.

Sauf que moi, je m’aime comme je suis, et je n’ai aucune envie de guérir puisque je ne suis pas malade !

Bourré d’humour et d’amour, Big Bones est un délicieux pied-de-nez à la grossophobie.

À consommer sans modération !

Mon avis

L’auteure aborde avec brio les nombreux préjugés présents dans la société par rapport aux personnes corpulentes. Elle parle aussi brièvement de l’influence des médias qui véhiculent l’idée que pour être heureux la minceur est de mise. L’auteure illustre avec humour les différentes situations que peuvent vivre les personnes considérées « comme grosse. »

Sa protagoniste principale Bluebelle, alias BB, est une jeune fille pleine de vie, amusante et assumée. Elle aime son corps et elle ne s’en cache pas. BB doute, regrette et fait des erreurs, mais c’est ce qui fait d’elle un personnage si attachant. Bluebelle est la cible de nombreux commentaires négatifs et cruels en lien avec « ses gros os », mais elle conserve tout de même sa joie de vivre. Elle ne sait pas encore ce qu’elle désire faire de sa vie, mais, au fil des pages, elle gagne en maturité.

Le livre prend la forme du journal alimentaire de BB qui est finalement plus long que prévu. Bluebelle y écrit tout ce qu’elle vit et fait. BB y exprime aussi tout son amour pour la nourriture. D’ailleurs, chaque chapitre mentionne un aliment, une boisson, un plat. Bien que l’idée soit originale, durant ma lecture, j’ai trouvé que c’était trop. Bluebelle compare tout à de la nourriture et c’est un peu lassant. Il y a de nombreux passages qui ne sont que des descriptions de nourriture et cela crée des longueurs.

J’ai tout de même aimé ce roman. L’auteure y exprime l’importance de s’accepter et de s’aimer tel que l’on est. Ce n’est pas le poids de BB qui définit la personne qu’elle est. Au-delà de notre apparence, nous avons d’autres caractéristiques et Laura Dockrill fait bien ressortir cela dans son œuvre.


Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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mardi 19 juin 2018

Titre : Orange - Tome 1
Auteure : Yui Tokiumi selon l'oeuvre de Ichigo Takano
Éditeurs : Akata et Nisha Éditions
Collection : So Shojo
Nombre de pages : 240
Année de sortie : 2017


Résumé

Un matin, alors qu'elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre... une lettre du futur! La jeune femme qu'elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu'elle était autrefois à ne pas refaire les mêmes erreurs. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho a bien du mal à y croire, à cette histoire... 

Et de toute façon, elle manque bien trop d'assurance pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c'est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférente...

Mon avis

J’avais entendu de très bons commentaires du manga « Orange » de l’auteure Ichigo Takano. Alors, lorsque j’ai vu que ce manga avait été adapté sous forme de roman, je me suis empressée de me le procurer.

Tout d’abord, j’ai trouvé la couverture très jolie, très féminine et pleine de douceur. Une couverture qui représente bien le roman. Je me suis lancée dans cette lecture avec beaucoup d’enthousiaste. J’ai bien aimé ce premier tome. De nombreux thèmes sont abordés dans celui-ci, comme l’amitié, les premiers amours, la mort et plus encore. J’ai trouvé que l’auteure abordait ces thèmes avec douceur et sensibilité. 

Les personnages sont attachants. L’histoire se centre autour de six étudiants, trois filles et trois garçons. J’ai bien aimé la relation entre ces personnages et les liens qui les unissaient. Mon personnage préféré pour l’instant est Suwa, car il est toujours présent pour ses amis et il est même prêt à sacrifier son bonheur pour ceux-ci.

Je dois dire que les cinquante premières pages ne sont pas celles que j’ai préférées, car je trouvais que la protagoniste principale (Naho) manquait de ce petit quelque chose qui m’aurait fait m’attacher à elle. Par contre, plus j'avançais dans ma lecture et plus j’ai commencé à l’apprécier. L’évolution de Naho, tout au long du roman, est impressionnante et c'est cela qui m'a permis de m'attacher à elle.

Je ne regrette donc pas cette lecture et je recommande ce roman !

lundi 2 avril 2018

Titre : Eliza et ses monstres
Auteure : Francesca Zappia
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 400
Année de sortie : 2018


Résumé

Dans la vie de tous les jours, Eliza Mirk est une fille timide, intelligente, un peu étrange et... qui n'a pas d'amis.

Dans sa vie en ligne, Eliza est LadyConstellation, créatrice anonyme de La Mer infernale, un webcomic extrêmement populaire.

Avec des millions de followers et de fans à travers le monde, son alter ego est une véritable star.

Mais Eliza ne peut s'imaginer aimer le monde réel plus qu'elle n'aime sa communauté numérique.

Puis, un jour, Wallace Warland arrive dans son lycée et Eliza va vite se demander si la vie ne mérite pas d'être vécue hors ligne...

Mon avis

Eliza et ses monstres est un roman merveilleux. J’ai eu un coup de cœur immense pour ce livre de Francesca Zappia. Au fil de ma lecture, j’ai vécu une multitude d’émotions. Je me suis sentie heureuse, triste, en colère et plus encore. J’ai aussi éprouvé de la compassion pour les personnages. Ces derniers ont tous une personnalité qui leur est propre et je les ai trouvés attachants. 

Eliza est la créatrice d’un webcomic très populaire et elle passionnée par ce qu’elle fait. Des passages de son webcomic sont insérés dans le roman et j’ai adoré les lire. Les illustrations de l’auteure, présentent dans le livre, sont très jolies et cela me permettait de bien m’imaginer l’histoire créée par Eliza.

J’ai beaucoup aimé la relation entre Eliza et Wallace. La façon dont ils communiquent ensemble, leur manière un peu maladroite de se comporter et leur passion commune pour la mer infernale en font un couple attachant. 

Les sujets abordés dans ce roman sont nombreux. L’auteure aborde des thèmes comme l’amitié, l’amour, le doute, les relations familiales et le sentiment d’être différent des autres. J’ai trouvé que c’est un livre qui fait beaucoup réfléchir. Pour ma part, certains passages m’ont émue. Un en particulier a retenu mon attention. Wallace dit à Eliza : « C’est comme La Mer infernale. Ça te dit que tu as l’intuition de ne pas être au bon endroit, que tu te débats contre des forces qui te dépassent et que tu sais qu’il y a des monstres dans le monde, mais qu’en règle générale les pires démons sont en nous. » J’ai dû relire ce passage une bonne dizaine de fois. Il est vrai que la personne qui nous empêche le plus d’avancer dans la vie c’est nous. Ce sont nos hésitations, nos peurs, nos erreurs qui nous freinent lorsque nous souhaitons tenter de nouvelles aventures ou de nouveaux rêves. On se dit souvent que d’autres personnes seront sûrement meilleures que nous. Eliza et Wallace ont leurs monstres intérieurs et ils évoluent à travers le roman. Petit à petit, certains de leurs monstres perdent en puissance. 

Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais envie de connaître la suite, mais, en même temps, je ne voulais pas finir ce roman. Je ne voulais pas dire au revoir à Eliza et Wallace. Je n’ai été que très rarement aussi touchée par un roman et je ne peux que conseiller la lecture de ce livre incroyable ! Francesca Zappia a une plume magnifique et Eliza et ses monstres mérite d’être lu par un maximum de personnes. 

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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samedi 10 mars 2018




Titre : Les Belles
Auteure : Dhonielle Clayton
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 465
Année de sortie : 2018


Résumé

Dans le monde opulent d’Orléans, les gens naissent gris, ils naissent condamnés, et seules les Belles peuvent, grâce à leur talent, les transformer et les rendre beaux. En tant que Belle, Camélia Beauregard est presque une déesse dans cet univers où triomphe le culte des apparences.

Or Camélia ne veut pas se contenter d’être une Belle. Elle rêve de devenir la favorite choisie par la reine d’Orléans pour s’occuper de la famille royale et d’être reconnue comme la plus douée du pays. Mais une fois Camélia et ses sœurs Belles arrivées à la cour, il s’avère que la position de favorite tient davantage du cauchemar. Derrière les ors du palais, les noirs secrets pullulent…

Le premier volet d’une série éblouissante

Mon avis

Les Belles c’est un mélange époustouflant de fantaisie, de rêves et de sombres secrets. Lorsque l’on commence la lecture de ce roman, il n’y a aucun moyen de ne pas tomber sous son charme. Pour moi, Les Belles équivaut à mes deux séries préférées chez Collection R, soit La Sélection et Le Joyau. J’ai retrouvé, dans ce roman, les éléments qui m’ont fait aimer les livres de cette collection. 

Dans le monde d’Orléans, il n’y a pas de prix trop élevé pour obtenir la beauté. Celle-ci est la chose la plus importante, car les citoyens d’Orléans détestent leur apparence. Dans ce roman, le thème de la beauté est très central et j’ai adoré cela. Ce thème est très actuel dans notre société obnubilée par l’apparence. Qui n’a jamais rêvé d’être plus joli, plus grand, plus mince ? On ne se satisfait que très rarement de notre apparence naturelle, car les standards de beauté sont toujours un peu plus élevés. Or, dans Les Belles, la beauté, d’une importance capitale, renferme de bien sombres secrets. Jusqu’où certaines personnes sont-elles prêtes à aller pour atteindre la perfection ? Les citoyens d’Orléans sont prêts à tout pour obtenir l’apparence qu’ils désirent. Pourtant, lors de leur transformation, qui ne dure qu’un mois, la douleur à supporter est pénible. Les citoyens d’Orléans s’en fichent, ils ne peuvent pas supporter leur laideur. Ce roman porte à une réflexion sur la beauté et sur les conséquences qui en découlent. 

J’ai beaucoup aimé le personnage de Camélia. Celle-ci adore être une Belle. Elle désire pouvoir aider les gens à obtenir l’apparence qu’ils désirent. Ce n’est pas quelqu’un qui se contente d’obéir aux règles. Elle est curieuse, audacieuse et attachante. 

Je crois que le monde d’Orléans a encore beaucoup de splendeurs à nous faire découvrir. Par contre, j’aurais bien aimé que, dans ce premier tome, certains aspects soient décrits un peu plus en profondeur, car je n’ai pas toujours bien compris la façon dont certains objets fonctionnaient. Peut-être que mes questions obtiendront des réponses dans le second tome !

En terminant, je conseille fortement la lecture de ce roman merveilleux qui m’a complètement séduite. J’ai adoré chaque page de celui-ci et il me tarde de pouvoir lire la suite. Selon moi, cette série à un énorme potentiel et elle mérite d’être connue et lue par un grand nombre de lecteurs. 

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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dimanche 18 février 2018


Titre : Au commencement (tome 1 de la série « Après nous »)
Auteure : Myra Eljundir 
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 369
Année de sortie : 2018

Résumé : 

Les visages les plus angéliques sont les masques des démons les plus cruels.

Jeune fille à la beauté ensorcelante et à la voix envoûtante, Jezebel Kern a tout pour être heureuse… Mais elle porte en elle un secret qui la ronge chaque jour davantage.
Lorsque ses parents meurent dans un terrible accident, Jezebel découvre une effroyable vérité sur son passé et le leur. Elle se sent trahie. Son univers s’effondre.
Y a-t-il un lien avec son secret ? Qui est-elle vraiment ?
Il est des questions dont il vaut mieux ne jamais connaître les réponses. Celles que Jezebel trouvera risquent bien de faire vaciller ses croyances comme sa raison.

Après son inoubliable trilogie Kaleb, la nouvelle saga fantastique de Myra Eljundir.

Mon avis :

Avant même de commencer ce roman, j’étais enthousiaste parce que celui-ci m’intriguait. De plus, la couverture, tout à fait sublime, m’a attirée dès le premier coup d’œil. J’ai donc commencé à lire le premier roman de cette série avec beaucoup d’attente. Trop d’attente. Je m’explique. J’ai trouvé la plume de Myra Eljundir extraordinaire. Elle écrit en nous faisant vivre une multitude d’émotions et elle a su me garder en haleine jusqu’à la toute dernière page.

Par contre, le roman est un peu trop sombre à mon goût. Chaque personnage renferme un passé lourd de sens et des blessures qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. L’histoire se centre sur quatre personnages : Jezebel, Jarod, Rowan et Noé. Chacun d’entre eux à une part de noirceur et de complexité. L’auteure nous fait très bien ressentir les différentes émotions que vivent ses personnages. Mais, je n’ai pas réussi à m’attacher à ceux-ci. J’ai tout de même envie de découvrir ce qu’il va leur arriver dans le futur, mais pas au point de dire que j’ai un coup de cœur pour un des personnages.  

La trame de base du roman est très bien bâtie. On commence le livre par un fœtus dans le ventre de sa mère et c’est très original. L’histoire en elle-même est très intéressante. D’ailleurs, je me suis bien fait avoir par l’auteur. Je ne me serais pas imaginé un instant la fin de ce roman. On réalise qu’un des personnages n’était pas du tout celui que l’on pensait et cela a été un choc pour moi. Jamais je ne me serais attendue à ce dénouement.

Je conseille la lecture de ce roman, car je sais reconnaitre sa qualité et l’incroyable talent de son auteure, mais, pour ma part, je n’ai pas eu de coup de cœur pour celui-ci. Il est très intéressant, mais il était un peu trop sombre à mon avis. Il n’y a pas vraiment de passage où les personnages sont heureux ou épanouis et c’est cela qui m’a un peu déçue. 

Un immense merci à Collection R Canada pour l'envoi de ce roman !

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